De nombreux vestiges
Site majeur de découverte dans le massif armoricain normand, le site du Pou a été découvert dans les années 1960, du fait de l’érosion du littoral, et fait l’objet de reprise d’investigations depuis 2012.
Du fait de son exceptionnel état de conservation, ce site a révélé des vestiges de toutes natures, tels que des silex, quartz taillés, ossements d’animaux ainsi que des foyers avec leurs charbons de bois.
Les équipes de la Direction régionale des Affaires culturelles de Normandie, étudiants et bénévoles, mènent ainsi tous les été 3 mois de fouilles sur ce site et ont mis à jour des aires de travaux spécifiques, liées au traitement de carcasses d’animaux mais aussi d’habitats, datés autour de 80 000 ans. Ainsi, les traces de faune ont permis d’établir que les hommes de Néanderdal ont consommé de préférence de grands herbivores, tels que cerf, cheval et auroch (bœuf sauvage). Elles témoignent de la présence de chevreuil et de rhinocéros de prairie.