Un requin a été aperçu à plusieurs reprises sur les plages de Sciotot et de Siouville-Hague, celui-ci n’a pas encore était identifié avec certitude mais ne présente aucun danger.
Depuis quelques jours un requin d’environ 1,50 mètres se promène entre les plages de Siouville et Sciotot, causant la fermeture des zones de baignades pendant plusieurs heures.
Contrairement à ce qui a pu être écrit dans certains médias, aucune scène de panique n’est à signaler, mais peut-être une ou deux petites frayeurs uniquement.
L’ Association Pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens, basée à Brest, a été contactée vu le comportement particulier de l’animal qui se rapproche très près du bord.
L’expert de l’APECS conseille pour le moment de laisser la procédure qui a été mise en place jusqu’à l’identification de l’espèce, procédure qui consiste à laisser la place à l’animal lorsque celui-ci est près du bord, non pas pour protéger les baigneurs d’une improbable morsure mais pour le préserver. Pour rappel, sur environ 500 espèces de requin près d’un tiers d’entre elles sont menacées. Et c’est donc dans un souci de partage de la plage que les sauveteurs interdisent la baignade.
À l’heure actuelle, trois espèces ont la préférence de l’APECS :
- Un requin pèlerin juvénile qui serait désorienté.
- Un requin taupe (car très présent sur nos côtes) mais qui ne correspond pas aux descriptions.
- Une grosse émissole tachetée avec un comportement atypique, ce qui correspondrait le plus aux descriptions des témoins.
Dans ces trois cas, aucune inquiétude n’est à avoir mais un véritable intérêt scientifique puisque l’on connaît encore mal les déplacements et le mode de vie de ces espèces qui sont pourtant très répandues sur nos côtes et régulièrement péchées.
L’ASES Cotentin, l’association qui coordonne les surveillants sauveteurs avec les communes, reste en étroite communication avec l’APECS pour une identification ainsi que le recueil d’informations dans un but d’étude.
Vous pouvez donc continuer à aller vous baignez sans inquiétude et également contribuer à mieux connaître la faune locale en téléchargeant l’application OBSenMER en y renseignant vos observations.
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