Certains parcours peuvent être perturbés par des travaux ou des éboulements, retrouvez les ci-dessous.

Les parcours de randonnée peuvent subir toute sorte d’aléas : érosion, inondation, vieillissement d’ouvrages aménagés (passerelles, ponts, etc), chute d’arbres, etc.

Dans certains cas la résolution des soucis nécessite une intervention légère (entretien par fauchage, élagage, etc.), mais dans d’autres cas une fermeture du parcours est nécessaire le temps de mettre en sécurité les lieux ou de mener l’intervention. 

Dans la mesure du possible, une déviation est trouvée sur des tronçons publics, de manière à avoir une continuité de parcours sécurisé. L’affichage est fait de part et d’autre de l’obstacle et dans la mesure du possible au niveau des intersections précédentes. Les informations sont aussi partagées aux conseillers en séjour de l’Office de tourisme du Cotentin, aux communes, aux fédérations (Fédération Française de randonnée pédestre), aux partenaires, et sur cette page internet. 

Dans de nombreux cas, si la sécurité et la disposition des lieux le permettent, le cheminement peut être maintenu. 

Comment ça se passe ?

L’entité compétente (Maitre d’ouvrage) pour la résolution du problème n’est pas la même selon le type de parcours (GR223 ou boucle communale). Il s’agit la plupart du temps du Cotentin ou de la commune. 

Le Cotentin a une compétence communautaire, votée en 2018, qui concerne l’aménagement et l’entretien des sentiers pédestre des parcours de randonnée labélisés (GR®223, GRP®, PR, Sentier littoral, Chemins du Mont-Saint-Michel). 

Sur le Sentier littoral, en cas de passage sur une propriété privée dans le cadre de la Servitude de passage des piétons sur le littoral (SPPL), les services de l’Etat sont en échange avec le propriétaire pour trouver la solution adéquate. Selon le problème rencontré, c’est ensuite au Maitre d’ouvrage (souvent le Cotentin) de réaliser l’intervention nécessaire. 

Lorsque cela le nécessite, la décision est prise par le Maitre d’ouvrage compétent de réaliser une intervention. Des autorisations peuvent être demandées pour être en accord avec les réglementations d’urbanisme et d’environnement.  

Les partenaires (collectivités, acteurs publics, gestionnaires, fédérations) concernés sont intégrés de manière à répondre aux attentes de chacun. L’intervention peut alors être menée. 

Lorsqu’il y a fermeture, par mesure de sécurité ou pour permettre une intervention, un arrêté (municipal ou préfectoral) est pris pour interdire le passage et détailler les raisons et les mesures à suivre. 

Le maitre d’ouvrage peut alors réaliser son intervention. Selon l’intervention et la disposition des lieux, la durée peut être très variable (1 jour pour des planches de bois à quelques semaines pour un renivellement total de l’assiette du sentier et aménagement d’ouvrages de franchissement). 

A la fin des travaux et après validation, l’arrêté prend fin et le cheminement est de nouveau permis.