Interview avec Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA

© Vincent Curutchet/IMOCA
Que pensez-vous de l’arrivée de la Rolex Fastnet Race à Cherbourg-en-Cotentin ?

« Nous sommes très contents d’avoir une arrivée de la Rolex Fastnet Race à Cherbourg-en-Cotentin. Il s’agit d’une course historique, l’une des plus anciennes courses à la voile offshore. Cherbourg-en-Cotentin est un endroit où nous nous sommes déjà rendus avec nos bateaux. Cette ville accueille beaucoup de courses et nous sommes déjà venus avec nos IMOCA. Nous avons toujours trouvé qu’il y avait beaucoup de professionnalisme à Cherbourg-en-Cotentin. Les équipes et les infrastructures sont parfaitement adaptées à recevoir nos bateaux. Surtout, nous sommes ravis de retrouver le public, les Cherbourgeois et les Normands en général, sont toujours présents pour nous accueillir avec ferveur. »

En quoi cette course est une étape importante du Championnat IMOCA Globe Series ?

« Cela fait déjà une vingtaine d’années que la Rolex Fastnet Race est centrale dans notre programme de courses et c’est une épreuve officielle du Championnat IMOCA Globe Series. Finalement, elle est devenue une classique en IMOCA. La Rolex Fastnet Race a lieu tous les deux ans, et nous la disputons en double, comme la Transat Jacques Vabre qui part quelques semaines plus tard. Ce type de parcours sur 600 miles correspond ainsi parfaitement à ce que nos marins recherchent. »

© David Branigan/Oceansport /IMOCA
Quels sont les avantages pour la flotte IMOCA de venir se préparer à Cherbourg-en-Cotentin ?

« La Rolex Fastnet Race accueille énormément de bateaux et la configuration du départ à Cowes se fait dans le Solent. Cela engendrait le fait que les bateaux étaient un peu éclatés entre différentes marinas. Or, nos bateaux sont un peu contraignants car ils nécessitent de la profondeur, c’est-à-dire qu’il faut compter environ 4.50m de tirant d’eau. De par le fait qu’ils prennent de la place, logistiquement parlant, la préparation pour la Rolex Fastnet Race était parfois un peu compliquée à gérer.

Désormais, le fait d’avoir toute la flotte au même endroit, pour préparer la course, c’est un réel avantage. Cela va nous permettre de réaliser éventuellement quelques opérations, de mieux recevoir nos partenaires et de gérer plus facilement les contrôles de sécurité que nous le faisions en Angleterre ».